La partie libre est le mode de jeu le plus accessible :
Le joueur doit, avec la bille qui lui a été attribuée, toucher les deux autres pour marquer un point et lui permettre de rejouer.
Si ce carambolage n’est pas réalisé, la main passe l’autre joueur joue. Ces règles restent valables pour toutes les variantes du jeu.
A la partie à la bande, la bille du joueur doit impérativement toucher au moins une bande avant que le carambolage soit effectif :
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En touchant une bille puis la (ou les) bande(s) puis l’autre bille.
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En touchant la (ou les) bande(s) puis les deux autres billes.
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Certains joueurs étant capables de réaliser des séries presque interminables à la partie libre et à la bande, le jeu de cadre a été créé : Des zones sont tracées sur le billard dans lesquelles les deux billes autres que celle du joueur ne peuvent rester plus de deux coups consécutifs. Le joueur joue ici avec la blanche et réussit son carambolage … |
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… pour se retrouver dans la position suivante où les deux autres billes sont dans le même cadre.
On dit qu’il est « entré » . Il effectue un deuxième point en jouant directement … |
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… pour arriver dans la position suivante, où les deux autres billes sont toujours dans le même cadre.
On dit qu’il est « dedans ». Ceci oblige donc le joueur à faire sortir au moins une autre bille du cadre pour pouvoir continuer … … c’est pourquoi il choisit de jouer le rappel de la rouge plutôt que le point direct. |
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A la partie aux 3 bandes, la bille du joueur doit impérativement toucher, comme son nom l’indique, au moins trois bandes avant que le carambolage soit effectif.
Si ce mode de jeu ne permet généralement pas de réaliser des séries importantes, il reste cependant le plus spectaculaire pour les non-initiés, la difficulté technique des jeux de série étant visuellement moins perceptible. |
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Dernières variantes officielles du billard "français" :
- Les jeux de quilles, 5 ou 9 quilles dont une rouge sont placées au centre du billard, les joueurs jouent chacun leur tour et doivent toucher la bille du joueur adverse pour qu'elle renverse les quilles auxquelles un nombre de points est attribué.
- La libre "4 billes", une quatrième bille de couleur bleue est ajoutée multipliant ainsi les possibilités de réaliser le point.
ASCE-Billard : La Carambole
Le principe de base de la partie libre, mode de jeu le plus accessible, est relativement simple en théorie :
Le joueur se voit attribuer la bille de couleur blanche unie ou la bille de couleur blanche marquée de points rouges dite « blanche pointée » (parfois remplacée par la couleur jaune).
Il doit alors pousser cette bille afin de lui faire toucher les deux autres pour :
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Marquer un point,
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Lui permettre de rejouer.
Si le carambolage n’est pas réalisé, la main passe et l’autre joueur doit maintenant, avec sa bille, essayer de caramboler les deux autres.
Dès lors que le joueur qui a commencé passe la main, une « reprise » est ouverte et comptabilisée. Elle sera fermée quand le second joueur aura passé la main.
Le nombre de points réalisés par rapport au nombre de reprises jouées caractérise le niveau du joueur : c’est sa « moyenne ». Ellepermet le classement d’un joueur dans une catégorie officielle.
M. DUPONT a réalisé 200/10 soit 20 de moyenne.
M. MARTIN a réalisé 78/10 soit 7,8 de moyenne.
M. DUPONT a donc à priori un meilleur niveau que M. MARTIN, mais il s’agit déjà de deux joueurs respectables !
Pour améliorer sa moyenne, il faut donc augmenter le nombre de points (série) réalisés à chaque reprise.
Les points étant plus faciles à réaliser si les trois billes sont proches, il faut donc essayer d’anticiper leurs positions futures pour le coup suivant …
C’est la technique du « RAPPEL ».
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Si cela semble facile devant cet écran, il n’en sera pas de même autour de la table...
Nous vous invitons à venir vous en rendre compte par vous-même !!!
Avant d’en arriver à sa forme actuelle, le jeu de billard a connu des apparences très diverses. Depuis l’Antiquité et jusqu’au XVème siècle, le jeu consistait à faire passer les billes à travers une cible ou un arceau. Le jeu ressemblait plus à du croquet et était pratiqué en plein air, expliquant, peut-être, le choix de la couleur verte du tapis.
En 1469, le roi Louis XI passa commande de la première table spéciale, permettant de s’adonner au jeu de billes par tous les temps. Le poète François Villon désigne alors le « billart » comme l’outil servant pour pousser les billes. Toutefois, il existe une autre version de l’étymologie de billard : vers 1560, à Londres, un certain William Kew aurait eu, pour se détendre, l’idée de pousser les trois boules décrochées de son enseigne, à l’aide d’une baguette de bois d’une longueur d’un yard (0,96m) servant à mesurer les étoffes. « Bill », diminutif de William, jouant avec son « yard » serait donc à l’origine du mot … |
D’abord distraction favorite des grands de l’Etat, le billard va, en en quelques siècles se démocratiser et connaître d’importantes révolutions techniques. Au XVIIème siècle, les constructeurs généralisent les plateaux de table en marbre ou en acier, et adoptent les bordures à ressort en crin ou en chiffon. Vers 1820, les billes en chêne font place à l’ivoire. Les queues recourbées, rappelant la crosse originelle, devient rectilignes et adoptent le procédé. Cette petite rondelle de cuir collée sur son extrémité et que le joueur recouvre de craie bleue, autorise maintenant la maîtrise d’effets jadis inconcevables. Vers 1850 apparaissent les ultimes évolutions de la table de billard : les rebords en caoutchouc, et le chauffage du plateau destiné à éliminer l’humidité du tapis et faciliter le roulement de la bille.
Au début du XXème siècle, la fabrication industrielle des tables popularise le jeu, au point qu’une Fédération d’amateurs ait pu voir le jour. Mais, la pratique du billard dans les arrière-salles enfumées des cafés ou des cercles de jeu, durant cette période insouciante de l’entre-deux guerres, va considérablement nuire à l’image de ce jeu. Depuis les années 60, le billard connaît un renouveau dans sa popularité, notamment, avec l’apparition des variantes américaines du jeu. Le billard carambole, dit billard « français », en a profité pour redorer son blason, et devenir actuellement une activité « sportive » ouverte à tous.
Le billard à Corbeil-Essonnes
C’est dans une arrière salle du café « le Terminus » que les premiers coups de queue ont été donnés en 1974.
En 1980, le « Billard Club de Corbeil-Essonnes » voit le jour grâce à l’aide de la Municipalité (M. COMBRISSON, maire de Corbeil-Essonnes et M. LACOUR, adjoint chargé des sports), de l’A.S.C.E. et du Conseil Général de l’Essonne. Les principales activités étaient l’initiation et le perfectionnement au billard carambole ainsi que l’organisation des compétitions officielles. André MANZAGOL est élu Président lors de la première assemblée Générale du 5 septembre 1980.
Le championnat de France junior à la bande fut organisé à Corbeil-Essonnes le 1er février 1981, suivi, le 15 mars 1981 du challenge Ile de France jeunesse par équipe auquel 60 joueurs ont participé, qui sera baptisé challenge « MANZAGOL » en 1990, date du décès de notre Président fondateur.
Les 8, 9 et 10 janvier 1982, Le Club de Corbeil-Essonnes organise le championnat de France de billard artistique, le championnat de France espoir de cadre en 1983 et le championnat de France féminin gymnase Louise Michel en 1985.
Le Club intègre ses locaux actuels du 111, rue Féray en 1986 et Rolland DUFETELLE, moniteur fédéral et détenteur de nombreux titres mondiaux et européens, assure la formation des joueurs Corbeil-Essonnois parmi lesquels une dizaine de jeunes passionnés.
Le 28 octobre 1989, la société Billard Sport Loisir (B.S.L.), ouvre une gigantesque salle rue Oberkampf dans les locaux de l’ancien cinéma REX. 12 billards, dont 4 billards à poches et 2 tables de 3m10 ont permis une ouverture à un plus large public et l’arrivée de joueurs de haut niveau. La salle du 111, rue Féray reste alors une salle d’entraînement et enfévrier 1991, la finale du championnat de France junior à la libre est organisée.
En 1993, un championnat d’Europe de 3 bandes est organisé au Palais des sports.
En 1994, B.S.L. ferme définitivement. Le Club réintègre alors ses locaux rue Féray sous la Présidence de Bruno HOUIS.
1996, une convention est signée avec l’A.S.C.E. et notre Club devient officiellement l’A.S.C.E. billard.
En 2003, la salle est rénovée est inaugurée en présence de nombreux officiels et le premier diplôme « billard d’or » est remis à Benjamin PIATECKI, 15 ans, en 2004.
En 2005, la salle est agrandie et 4 billards supplémentaires (2 tables de 3m10 et 2 tables de 2m80) sont installés. Le Club reçoit son premier label Ecole de billard et le site internet est crée.
2006, Franck RIBEIRO, âgé alors de 16 ans, termine 2ème au championnat Ile de France, 8ème au championnat de France et 8ème au championnat d’Europe Cadet à la partie libre. Puis en 2009, avec l’équipe d’Argenteuil, il finit 1er au championnat de France et 2ème au championnat d’Europe à la libre Cadet.
2010, le Club fête ses 30 ans.
2011, le Club organise la Finale de France de la Coupe des Provinces.
2016, l’ASCE-BILLARD se classe cinquième aux "Championnat de France par équipe de Jeux de Série D4".